Les "standards for Educational and psychological testing" (AERA/APA/NCME, 2014) rappellent que le concept de validité est un concept unitaire et que la validation est un processus qui apporte progressivement des preuves de la validité de la mesure. Une "bonne" ou "solide" validité suppose d'accumuler des preuves variées. On distingue actuellement :
®Les preuves basées sur le contenu des tests ("evidence based on test content")
®Les preuves basées sur les processus à la base des réponses ("evidence based on response processes")
®Les preuves reposant sur l'analyse de la structure interne de l'épreuve ("evidence based on internal structure")
®Les preuves basées sur les relations avec d'autres variables ("evidence based on relations to other variables")
®Les preuves basées sur les conséquences ("evidence based on consequences of testing")
Cette présentation, encore peu fréquente dans les manuels de psychométrie, est cependant celle recommandée par les "standards" ou "guidelines", et celle que nous adopterons ici car elle souligne que la validité s'appuie sur l'accumulation progressive de preuves (évidences) théoriques et empiriques.